La nostalgie heureuse d' Amélie Nothomb

23:45








"Je plonge dans la foule. Tout ce qui la traverse me traverse. (…) Je voudrais que cela ne s’arrête pas. Je suis une aspirine effervescente qui se dissout dans Tokyo. A. N.
Cela faisait seize ans qu’Amélie Nothomb n’était pas retournée au Japon, son pays natal qu’elle n’a cessé d’imaginer, de réinventer. Sous sa plume et dans son cœur, il était devenu fiction. Mais dans ce récit autobiographique, tout se veut réel. L’auteur de Stupeur et tremblements retrouve des lieux, des êtres qui ont compté (Nishio-san, sa nounou adorée, Rinri, l’amoureux éconduit de ses 20 ans), nous raconte ses émotions, ses impressions. Elle évoque aussi ses rapports avec la langue apprise dans son enfance, puis oubliée. Et laisse, sans crainte ni regrets, remonter les souvenirs…"


Je ne suis pas une grande fan d'Amélie Nothomb à la base, je n'avais avant celui ci lu qu'un seul de ces autres livres, "Ni d'Eve ni d'Adam", et je l'avais lu car l'histoire se passait au Japon et j'y allais en voyage à ce moment là donc je lisais plein de livres se passant au Japon ou d'auteurs japonais.


Donc, l'histoire ici se passe 16 ans après le dernier voyage d'Amélie Nothomb au Japon. 
Elle y va pour se faire filmer là bas par une équipe de France 5 pour un documentaire,  à l'occasion de la sortie de son livre Stupeur et tremblements en japonais. C'est l'occasion pour elle de retourner dans les lieux ou elle a vécu, revoir tous ses endroits qu'elle a aimé et voir a quel point ils ont changé.

Elle va aussi revoir sa nourrice et deuxième maman Nishio-San, pour des retrouvailles qui vont s'avérer pleine d'émotion, et les retrouvailles tant attendues et à la fois redoutées avec son fiancé japonais Rinri.

Elle nous emmène avec elle et nous fait part de ces sentiments face à cette équipe qui la suit tout le long de son séjour, sa visite dans son ancienne école maternelle, dans les rues de la vibrante Tokyo ou de la magique Kyoto, où encore à Fukushima, un an après la catastrophe que l'on connait.

Ce roman se lit facilement, il est très agréable, ponctué de charmantes ou extravagantes tournures de phrases et métaphores. 
Et elle arrive malgré tout, de façon simple (ou peut être pas si simple que ça) à nous faire nous poser des questions  importantes, sur le sentiment de se sentir chez soi, sur les relations avec les gens et l'éloignement.

Bref, une deuxième belle expérience avec Amélie Nothoms, et la troisième attend déjà dans ma bibliothèque avec "Biographie de la faim".




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