La jolie pause

"Scandale dans une pension de famille " comme il faut ", sur la Côte d'Azur du début du siècle : Mme Henriette, la femme d'un des clients, s'est enfuie avec un jeune homme qui pourtant n'avait passé là qu'une journée...Seul le narrateur tente de comprendre cette " créature sans moralité ", avec l'aide inattendue d'une vieille dame anglaise très distinguée, qui lui expliquera quels feux mal éteints cette aventure a ranimés chez la fugitive.Ce récit d'une passion foudroyante, bref et aigu comme les affectionnait l'auteur d'Amok et du Joueur d'échecs, est une de ses plus incontestables réussites."

On commence donc dans une pension de famille , ou après un scandale amoureux, une vieille dame décide de se livrer à l'un des pensionnaires en qui elle a confiance et qui ne juge pas, et pour la première fois de sa vie elle raconte ses 24 heures qui l'on a jamais changé.

Oui, vingt quatre heures seulement mais qui vont complètement bouleversé cette femme et ou elle va avoir des sentiments qu'elle croyait ne plus jamais avoir.

Elle va rencontrer un jeune homme perdu et va tenter de le sauver par tous les moyens .

Ce roman est très court et pourtant, on est complètement pris dans cette histoire d'amour passionnante et captivante, qui m'a donné envie de lire les autres livres de ce célèbre écrivain autrichien du XXeme siècle.

"Rachel et son amie Alison, 10 ans, sont très intriguées par la maison du 11, Needless Alley, et par sa propriétaire, qu’elles surnomment la Folle à l’Oiseau. D’autant plus lorsqu’elles aperçoivent une étrange silhouette à travers la fenêtre de la cave. Val Doubleday, la mère d’Alison, s’obstine quant à elle à vouloir percer dans la chanson, après un unique succès oublié de tous. En attendant, elle travaille – de moins en moins, restrictions budgétaires obligent – dans une bibliothèque et trouve refuge dans le bus numéro 11, pour profiter de son chauffage et de sa chaleur humaine. Jusqu’à ce qu’un appel inespéré lui propose de participer à une émission de téléréalité. Quelques années plus tard, dans un quartier huppé de Londres, Rachel travaille pour la richissime famille Gunn, qui fait bâtir onze étages supplémentaires… souterrains. Piscine avec plongeoir et palmiers, salle de jeux, cinéma, rien ne manquera à leur immense demeure. Mais plus les ouvriers s’approchent des profondeurs du niveau –11, plus des phénomènes bizarres se produisent. Si bien que Rachel croit devenir folle."

Ce livre commence par le récit de Rachel, qui nous raconte quelques souvenirs d'enfance: ses vacances avec sa copine Alison, sa rencontre avec la folle à l'oiseau, une ballade avec son frère. Puis on va passer de Rachel, à des histoires sur Alison, puis la mère de celle ci, puis une des profs de Rachel. On va ainsi mélanger plusieurs histoires qui ont toutes un lien: le numéro 11.

Je ne sais toujours pas ce que j 'ai pensé de ce livre, alors que je l'ai fini il y a 2 semaines environ. J'ai beaucoup aimé chacune des histoires, c'était intéressant de suivre tous ces petits bouts de vie, mais je trouve qu'on ne va jamais assez loin .
J'ai eu l'impression qu'on me racontait des débuts d'histoire, qui avait l'air intéressante, mais on ne rentre pas assez dans les détails. Bien sur, parfois c'est bien qu'il n'ait pas d'explications à tout, c'est sur, mais pour certaines histoires j'aurais aimé en avoir un peu plus.

Malgré tout j'ai vraiment apprécié cette lecture, c'est extrêmement bien écrit et on ne s'ennuie pas.
Mais je ne saurais pas vraiment comment qualifier ce roman.
Ceci dit , c'était le premier roman de cet auteur que je lisais, peut être que c'est une habitude chez lui 'écrire comme ça.

Quoi qu'il arrive, je pense que vous passerez un bon moment à lire ce Numéro 11.

J'ai fini ce livre il y a quelques jours , donc je viens maintenant vous en parler, et je pense qu'il vaut mieux que je le fasse rapidement car sinon je risque de trop vite l'oublier.

Car ce livre, j'ai aimé le lire, je l'ai lu rapidement, mais je sais malgré tout qu'il ne va pas faire partie de ceux qui resteront gravés dans ma mémoire.

Cette histoire est apparemment un véritable morceau de vie de l'auteur. 
On est là dans l'adolescence du personnage, qui va connaître sa première histoire d'amour.
Mais étant homosexuel, à cette époque là rien n'est facile, et l'histoire d'amour va être caché. Parce que son "amant" n'est pas prêt à subir le jugement des autres, ils vont vivre une relation cachée, dont personne ne saura jamais rien.

Philippe Besson est un auteur formidable, qui écrit remarquablement rien, donc on prend du plaisir à lire cette histoire, et le caractère réel apporte un plus à tout ça, mais il manquait un petit quelque chose qui m'a empêché d'être touché. 

C'est beau et triste à la fois, c'est émouvant même si je regrette que ça ne le soit pas plus. Sans tomber dans le pathos, je crois qu'il aurait pu un peu plus partager ses émotions face à toute cette histoire. 
Même la deuxième partie, des années après que l'histoire soit finie, ne m'a pas assez touchée. J'ai l'impression qu'il a mis trop de distance en écrivant cette fin. Ou peut être est ce moi qui n 'est pas voulu trop rentrer dans cette fin car elle ne me convenait pas. On a une sensation d'inachevé .
Malgré tout ce roman se lit très vite et cette histoire d'amour ne laisse pas indifférent.

"J'ai décidé de faire parler des femmes, de les faire parler de leur vagin, de faire des interviews de vagins... Et c'est devenu ces Monologues... Au début, ces femmes étaient un peu timides, elles avaient du mal à parler. Mais une fois lancées, on ne pouvait plus les arrêter. Les femmes adorent parler de leur vagin. Depuis sa parution aux Etats-Unis en 1998, Les Monologues du vagin a déclenché un véritable phénomène culturel : rarement pièce de théâtre aura été jouée tant de fois, en tant de lieux différents, devant des publics si divers... Mais que sont donc ces Monologues dans lesquels toutes les femmes se reconnaissent ? Il s'agit ni plus ni moins de la célébration touchante et drôle du dernier des tabous : celui de la sexualité féminine. Malicieux et impertinent, tendre et subtil, le chef-d'oeuvre d'Eve Ensler donne la parole aux femmes, à leurs fantasmes et craintes les plus intimes. Qui lit ce texte ne regarde plus le corps d'une femme de la même manière. Qui lit ce texte ne pense plus au sexe de la même manière."

J'ai lu ce livre après avoir vu dans "our shared shelf" qui est le blog de lecture d' Emma Watson, qui propose un groupe de lecture féministe. Je trouve ce projet très intéressant et je suis ravie qu'une star décide de proposer ce genre de choses.
Je vois souvent des photos des lectrices sur Instagram, et cette fois ci, quand je les ai vus avec ce livre, je me suis tout de suite demandée pourquoi je n'y avais pas pensé plus tôt! Ce livre dont on entend parler depuis tellement d'années! 

Donc je suis immédiatement allée le télécharger sur ma liseuse, et dès le lendemain , je commençais ma lecture. En allant au travail je me suis plongée dans ce texte formidable, dont j'ai eu du mal à décrocher ! 
Et le soir même, dans les transports, je le finissais !

Car "Les Monologues du vagin" est un livre très court. Et passionnant ! 
L'auteur a donc décidé d'interviewer des femmes de tout âge et de tout horizon à propos de leur vagin. Comment elle l'aurait habillé, si il parlait quels seraient les deux mots qu ils dirait, l'odeur qu'il aurait . 
Beaucoup de questions, mais aussi des histoires sur les poils , le viol, beaucoup de sujet sont ici abordés avec pour point commun toujours, ce fameux vagin.

Ca m'a fait un bien fou de lire un livre avec ce mot vagin utilisé autant de fois, avec tous ces textes libérateurs, toutes ces magnifiques histoires autour du vagin. 

Je vous le conseille fortement, il peut vous aider à vous sentir plus forte en tant que femme, nous détentrice de ce vagin si précieux, si magnifique ! 

"Deux soeurs, un frère et leurs parents vivaient heureux tous ensemble. Rosemary était une petite fille très bavarde, si bavarde que ses parents lui disaient de commencer au milieu lorsqu'elle racontait une histoire. Puis sa soeur disparut. Et son frère partit. Alors, elle cessa de parler... jusqu'aujourd'hui. C'est l'histoire de cette famille hors normes que Rosemary va vous conter, et en particulier celle de Fern, sa soeur pas tout à fait comme nous... Véritable phénomène éditorial, Nos années sauvages s'est vendu à plus de deux millions d'exemplaires à l'étranger."

J'attendais de lire ce livre avec beaucoup beaucoup d'impatience.
J'étais très curieuse car j'avais lu beaucoup de critiques de ce livre, qui étaient dans l'ensemble plutôt positive, mais à chaque fois le mystère sur l'histoire restait entier.
Ce qui est vraiment une bonne chose. Car tout l'interêt du livre réside là dedans.
Donc je vais moi aussi vous parler de ce livre sans vous dire ce qui fait de cette famille une famille si spéciale.
Ce que je peux vous dire en revanche, c'est que si j'ai trouvé l'idée de ce livre très originale et assez surprenante, et bien je n'ai pas vraiment accroché.
Ca commence pourtant très bien, on a envie de savoir ce qui est arrivé à l'héroine pour qu'elle soit comme ça. La narration avec des bonds dans le temps à plusieurs reprises est aussi une très bonne idée. On commence ainsi par Rosemary en étudiante ayant du mal à nouer des liens avec les autres, pour passer à Rosemary à 5 ans, enfant joyeuse et parlant sans cesse, puis sur la Rosemary de 9 ans ...

Mais malheureusement, une fois le mystère révélé, il n'y a plus grand chose à quoi se rattacher.
Car finalement on ne comprend pas vraiment l'héroïne, on ne va pas assez au fond des choses.
Tous les personnages ont l'air intéressant, mais on n'en apprend pas assez sur eux, ce qui fait qu'on ne s'attache pas à eux, et que finalement je suis ressortie de ce livre en ayant l'impression d'avoir seulement survoler l'histoire.
Malgré tout, il y a beaucoup d'informations très intéressantes de ce livre qui font que je n'ai pas complètement eu l'impression d'avoir perdu mon temps.

Si vous êtes curieux vous aussi de savoir quel secret se cache dans ce livre, allez y , ne manquez pas ce livre, qui même si il ne restera pas gravé à jamais dans ma mémoire, reste un livre que j'ai lu très rapidement et avec plaisir.

Ce qui m'a intrigué en premier, c'est l'illustration de la couverture. Puis le titre, qui m'a interpellé. 
Ensuite, il y avait un petit bandeau qui indiquait que ce livre avait le prix Hugo, le prix Nebula, le Grand Prix de l'Imaginaire, le prix Asimov des lecteurs et le prix science Fiction Chronicle. Et moi quand je vois tout ça, je me dis qu'il y a forcément quelque chose de particulier dans ce livre .
J'ai donc lu la quatrième de couverture :

"Alors que deux jumelles viennent au monde, l'une d'elles a été génétiquement modifiée pour ne plus avoir besoin de sommeil. Chaque jour, elle dispose de huit à dix heures en plus pour vivre et découvrir le monde... Des heures qui feront d'elle un être à part.

Dès lors, comment trouver sa place dans une société qui n'est plus la vôtre?"


Alors là, je dois dire que quand j'ai lu ça, j'ai su qu'il fallait que je lise ce livre. J'avais vraiment besoin d'en savoir plus, de savoir où allait m'emmener l'auteur, avec une idée pareille.

On suit la vie de soeurs jumelles, et plus particulièrement de l'une d'entre elles, qui a été génétiquement modifié à la demande de son père, un homme très riche et instruit. Il va passer beaucoup de temps à l'éducation de cette fille extraordinaire, Leisha,  laissant un peu de côté son autre fille, Alice.
On va ainsi voir comment Leisha va grandir dans une société qui n'est pas faite pour elle, qui ne comprend pas et qui a peur de ces êtres particuliers. 

L'auteur a imaginé un monde ou les gens qui ne dorment pas en profitent pour apprendre, et devenir beaucoup plus intelligents que tous les autres  n'ayant pas subi cette transformation génétique. La famille, les amitiés, la relation avec sa soeur vont ils résister à ça? Je ne vous en dirais pas plus pour ne pas tout dévoiler, mais je peux quand même vous dire qu'ils étaient vraiment intéressants d'imaginer ce monde là, que l'auteur a vraiment su rendre réaliste.

Bref, c'est assez marrant car jusqu'à présent ce genre de roman ne m'avait jamais attiré, mais là je dois dire que j'ai vraiment apprécié de lire cette histoire, et de pouvoir imaginer ce monde dans lequel les jumelles vivent.